La théorie des contrastes » est le documentaire réalisé par Just Maria Films et produit par Duca di Salaparuta, consacré au terroir culturel de la côte entre Bagheria, Aspra, Mongerbino et Casteldaccia.
Jeudi 27 juin, avant-première à la Villa Cattolica.
« La teoria dei contrasti », le documentaire réalisé par le directeur Carlo Loforti et produit par Duca di Salaparuta, sera présenté en avant-première le jeudi 27 juin dans les espaces de la Villa Cattolica, à l’occasion des célébrations du 200e anniversaire de Duca di Salaparuta.
Renato Guttuso, Mimmo Pintacuda, Ignazio Buttitta, Ferdinando Scianna et Giuseppe Tornatore, différentes générations en comparaison qui grandissent, vivent et représentent le monde dont ils font partie, qui se lève, réfléchit et se rebelle.
Villas du XVIIIe siècle et paysages côtiers, jardins d’agrumes, bien que pris au piège d’un désordre urbain contemporain démesuré, stratifié dans le temps et l’espace, continuent d’exercer leur puissance imaginative, suggérant cette Théorie des contrastes que la ville de Bagheria, entre fleur d’oranger et tilleul, offre à ceux qui savent la regarder avec plus de profondeur. C’est un unicum de vies vécues qui, à travers la peinture, les mots et la vision des choses, reconstruit – entre mémoire nécessaire et nouveaux langages – le gisement d’une terre fertile pour l’Art et la Culture. Le sel d’une terre franche et contradictoire, celle-là même qui a vu proliférer des personnalités uniques qui ont porté la Sicile et sa beauté au monde avec leur talent.
Le réalisateur palermitain la fait revivre à travers les paroles de l’historien Rosario Lentini, de l’anthropologue Ignazio Buttitta, de l’écrivain et scénariste Paolo Pintacuda, du metteur en scène Nico Bonomolo et des peintres Michele Ducato, Alessandro Bazan et Arrigo Musti.
Les colères et les turbulences du XXe siècle ont donné vigueur et sens à un territoire à l’identité forte, petit par ses frontières. Mais l’histoire n’est pas seulement un passé, c’est aussi un grand présent. Là où tout a commencé, le Duca di Salaparuta, avec ce documentaire réalisé dans le cadre d’un projet oenoculturel plus vaste inauguré à l’occasion de son 200e anniversaire, retrouve ses racines, donne de nouveaux horizons avec un programme de valorisation face à l’art, à la culture et à la vie des gens.
Dans le sillage de cette contamination, avec le jalon des 200 millésimes, la peinture de Renato Guttuso, la photographie de Mimmo Pintacuda et les couleurs vives du peintre sicilien de cartons Emilio Murdolo ont été revalorisées et sont bien représentées dans le relookage des étiquettes les plus représentatives de l’entreprise viticole.
« Duca di Salaparuta est profondément lié à Bagheria, depuis toujours, explique Roberto Magnisi, directeur des caves Duca di Salaparuta, et c’est avec une lucidité visionnaire que  » La théorie des contrastes  » plonge dans les imbrications – matérielles et immatérielles – d’un terroir culturel qui ne cesse de porter de nouveaux fruits et de nouvelles idées, appelant chacun à en saisir la projection vers les nouvelles générations. Carlo Loforti, sans rhétorique, s’appuyant sur la force expressive des images et des mots qui deviennent des témoignages, va droit à l’âme, retraçant les liens humains et artistiques qui ont animé une terre naturellement vouée à la beauté. On ne peut que s’en inspirer ».
« La théorie des contrastes », parrainé par la municipalité de Bagheria et la municipalité de Casteldaccia, a été réalisé par la maison de production Just Maria. La présentation du documentaire bénéficiera de la contribution initiale de Giuseppe Prode qui, après la projection, s’entretiendra avec les protagonistes du film.